Contrairement à ce que plusieurs personnes croient, les boissons gazeuses « diètes » n’aident pas à perdre du poids, ces boissons édulcorées artificiellement ne sont pas un choix plus sain que les boissons édulcorées au sucre. Plusieurs études ont constaté qu’il existe un lien entre la consommation de boissons gazeuses « diète » et le diabète de type 2, la prise de poids et le dysfonctionnement cardiométabolique. En plus ces boissons sont également susceptibles d’entraîner :
- Des lésions rénales
Une étude réalisée par des experts de l’université de Harvard sur des personnes qui consommaient des boissons gazeuses pendant de 20 ans a montré une réduction de 30% de leur fonction rénale.
- Une fonction pulmonaire compromise
Les boissons gazeuses diète augmentent le risque d’asthme. Une étude australienne a révélé que 13,3% des participants asthmatiques interrogés consommaient plus de deux tasses de soda par jour.
- Des Maladies cardiovasculaires
Les universités Columbia et Miami ont mené une étude auprès de plus de 2 000 adultes pendant 10 ans et ont mis en évidence un risque plus élevé de crise cardiaque chez les personnes qui consomment ces boissons, ainsi qu’un risque plus élevé de décès par maladie cardiaque.
- Syndrome métabolique et diabète de type 2
Une étude publiée en 2009 dans la revue de Diabetes Care a montré que la consommation de des sodas diète peut être liée à une augmentation de 36% du risque de syndrome métabolique et à une augmentation de 67% du risque de diabète de type 2.
Les édulcorants artificiels interfèrent avec les connexions intestin-cerveau du corps et peuvent entraîner des troubles du métabolisme. Une équipe de chercheurs israéliens de l’Institut Weizmann des sciences a découvert que les boissons gazeuses diète modifient les microbes intestinaux et augmentent le risque de troubles et de maladies métaboliques.
Lorsqu’elles ont nourri des souris de laboratoire avec des édulcorants sans calorie comme ceux que l’on trouve dans les boissons diététiques, l’aspartame, le sucralose et la saccharine, les souris ont développé une intolérance au glucose.
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