Les neuroscientifiques ont fait d’énormes avancées pour comprendre le fonctionnement de notre cerveau en les surveillant en temps réel à l’aide d’instruments tels que les scanners FMRI (imagerie par résonance magnétique fonctionnelle) et PET (tomographie par émission de positrons).
Lorsque des personnes sont connectées à ces machines, des tâches telles que lire ou résoudre des problèmes de calcul ont chacune une zone correspondante du cerveau où l’activité peut être observée. Cependant, lorsque les chercheurs ont invité les participants à écouter de la musique, ils ont vu quelque chose d’incroyable.
Il s’avère que si écouter de la musique engage le cerveau dans des activités très intéressantes, jouer de la musique est l’équivalent du cerveau pour un entraînement complet du corps.
Les neuroscientifiques ont vu s’illuminer plusieurs zones du cerveau, traitant simultanément différentes informations selon des séquences complexes, interreliées et étonnamment rapides. Jouer d’un instrument de musique engage pratiquement toutes les régions du cerveau à la fois, en particulier les cortex visuel, auditif et moteur.
On a également constaté que la musique augmentait le volume et l’activité du corpus callosum du cerveau, le pont entre les deux hémisphères, permettant ainsi aux messages de traverser le cerveau plus rapidement et par des voies plus variées.
Cela peut permettre aux musiciens de résoudre les problèmes de manière plus efficace et créative, dans des contextes académiques et sociaux. Parce que faire de la musique implique également de concevoir et de comprendre son contenu et son message émotionnels, les musiciens ont souvent des niveaux plus élevés de fonction exécutive, une catégorie de tâches interdépendantes qui incluent la planification, la stratégie et l’attention au détail et qui nécessite une analyse simultanée des aspects cognitifs et émotionnels.
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